Tabac : des solutions pour arrêter

Marre de sentir le tabac froid ? De dépenser de petites sommes qui partent en fumée ? De mettre votre santé en danger ? Il existe des produits et des méthodes efficaces pour ceux qui ont décidé d’en finir avec le tabac.

La cigarette, c’est fini ! Votre décision est prise. Vous venez de jeter votre dernier paquet et juré, promis, cette fois c’est la bonne. Ne criez pas victoire trop vite. Votre motivation et votre persévérance risquent de vous lâcher en cours de route. La majorité des fumeurs qui s’arrêtent seuls craquent plus facilement que ceux qui font appel à des méthodes thérapeutiques d’aide au sevrage tabagique. Des méthodes de plus en plus nombreuses existent. Le taux de réussite est plus élevé quand on y a recours.

Substituts nicotiniques

Délivrés sans ordonnance, les substituts nicotiniques ont pour but de diminuer, voire d’éliminer, les sensations de manque liées à l’absence de nicotine. Par rapport aux cigarettes classiques, ils délivrent une nicotine propre, sans oxyde de carbone, goudron ou papier. Ils existent sous plusieurs formes et exigent un arrêt total de la cigarette. Leur dosage est en fonction de la dépendance. Les médecins ou les pharmaciens peuvent vous aider à choisir le substitut le plus adapté à votre situation.

– Les patchs ou timbres : Ils concernent surtout les fumeurs fortement dépendants (10 à 20 cigarettes par jour). Le traitement est peu contraignant, un timbre à coller sur la peau tous les matins, mais il doit durer au moins trois mois sans pour autant dépasser six mois. Les patchs délivrant seize heures de nicotine sont à privilégier, car les risques d’insomnies sont fréquents en période de sevrage.

– Les gommes : Par rapport aux patchs les gommes peuvent être utilisées ponctuellement, à chaque envie de fumer, et sont plutôt destinées aux fumeurs moyennement dépendants.
– L’inhalateur : C’est un produit qui répond à la fois à la dépendance physique et gestuelle. Quand le manque se fait sentir, glissez une cartouche contenant de la nicotine dans le dispositif et aspirez comme s’il s’agissait d’une cigarette. Le principe est plutôt séduisant, mais déplace plus le problème, il ne l’élimine pas. L’utilisation des substituts nicotiniques vous a convaincu ? vous pouvez en savoir plus en cliquant ici. Vous y retrouverez des informations complémentaires sur le sujet.

Les médecines douces

Même si leur efficacité n’est pas toujours reconnue, les médecines douces ont leurs adeptes et donnent des résultats selon les individus. Les méthodes suivantes sont parfois suffisantes pour un fumeur peu dépendant ou viennent compléter un traitement par substituts nicotiniques.

– L’acupuncture : Elle agit en rééquilibrant le système neurovégétatif et vise un effet de sédatif. Une à deux séances par semaine pendant au moins un mois sont nécessaires.

– La phytothérapie : Les huiles essentielles de lavande, sauge et romarin, diluées dans le bain deux ou trois fois par semaine, aident à combattre l’anxiété provoquée par le manque de nicotine. Des tisanes d’aubépine ou de passiflore ont également des vertus sédatives.

Facteurs psychologiques

Le facteur psychologique est déterminant dans le sevrage tabagique. Pour optimiser les chances de réussite, vous pouvez avoir recours aux thérapies comportementales et cognitives le temps du sevrage. Ces thérapies sont plus efficaces sur le long terme que l’hypnose ou la sophrologie, sauf quand elles s’associent à la psychothérapie. Par ailleurs, le fait d’en parler aide aussi à calmer les manques au moment du sevrage. Inscrivez-vous aux thérapies de groupe. Cette méthode est recommandée surtout pour les fumeurs qui vivent seuls ou qui n’ont pas beaucoup de temps à passer en famille. Par ailleurs, quelle que soit la méthode utilisée, tenez bon. La plupart des candidats à l’arrêt du tabac ont échoué, au minimum une fois, avant d’y arriver définitivement.

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